Taxe E-liquides 2025 : Impact pour les vapoteurs et le marché Français.

Le monde du vapotage en France s’apprête à connaître un bouleversement majeur. En mars 2025, une nouvelle taxe sur les e-liquides entrera en vigueur, suite à un amendement récemment déposé dans le projet de loi de finances. Cette mesure, très attendue, suscite de vives réactions, tant du côté des consommateurs que des acteurs du secteur. Chez Hexovape, nous avons décidé de faire le point sur cette taxe et son impact potentiel sur les vapoteurs.

 

Une taxe à 0,15 € par millilitre : ce qu’il faut savoir

À partir du 1er mars 2025, tous les liquides destinés à être vaporisés, qu’ils contiennent ou non de la nicotine, seront soumis à une nouvelle accise. Le montant de cette taxe sera de 0,15 € par millilitre, touchant ainsi tous les formats de flacons disponibles sur le marché. Concrètement, pour un flacon de 10 ml, le surcoût sera de 1,5 €, tandis que les grands formats, comme les 100 ml, verront leur prix augmenter de 15 € .

Une hausse des prix significative pour les vapoteurs

Cette nouvelle taxation va entraîner une hausse des prix d’environ 38 % sur certains produits de vapotage, ce qui pourrait représenter un frein pour de nombreux utilisateurs. Selon la Fédération Interprofessionnelle de la Vape (FIVAPE), cette mesure pourrait rendre le vapotage moins accessible, en particulier pour les fumeurs à faible revenu qui utilisent la cigarette électronique comme outil de sevrage .

Les adeptes du DIY (Do It Yourself), qui fabriquent eux-mêmes leurs e-liquides, seront également fortement impactés. Par exemple, un litre de base neutre, indispensable pour la fabrication maison, pourrait coûter jusqu’à 150 € de plus . Cette augmentation pourrait décourager les utilisateurs et freiner l’innovation dans le secteur.

Un marché sous pression

Le secteur de la vape en France, largement dominé par des petites et moyennes entreprises, est particulièrement concerné par cette mesure. Avec près de 85 % du marché détenu par des acteurs indépendants, cette taxe risque de fragiliser une industrie déjà soumise à de nombreuses régulations . De plus, certains professionnels craignent une baisse de la demande, semblable à celle observée dans d’autres pays européens ayant adopté des politiques similaires, comme l’Italie, où le marché du vapotage a connu une chute de 30 % des ventes .

Quels impacts pour la santé publique ?

L’un des principaux arguments avancés par les détracteurs de cette taxe est son impact négatif potentiel sur la santé publique. Le vapotage est reconnu par plusieurs études comme une alternative beaucoup moins nocive au tabac fumé, contribuant à réduire les risques liés au tabagisme. En rendant les e-liquides plus coûteux, cette taxe pourrait pousser certains utilisateurs à retourner vers la cigarette classique, beaucoup plus abordable .

 

Pourquoi cette taxe ?

Le gouvernement français justifie cette mesure par la nécessité de réguler le marché du vapotage et d’harmoniser la fiscalité avec d’autres pays européens. En effet, plusieurs de nos voisins, comme l’Allemagne ou l’Italie, appliquent déjà des taxes similaires sur les produits de la vape. En outre, cette taxe pourrait générer entre 150 et 200 millions d’euros par an, une manne non négligeable pour l’État dans un contexte de déficit public .

Conclusion : une mesure à surveiller de près

La nouvelle taxe sur les e-liquides à venir en 2025 est une décision qui pourrait profondément modifier le paysage du vapotage en France. Si elle vise à renforcer le contrôle sur un marché en pleine expansion, elle pourrait également compromettre les efforts de réduction du tabagisme en augmentant les obstacles financiers pour les vapoteurs. Les prochaines étapes seront cruciales pour déterminer l’avenir de cette mesure et son impact réel sur les consommateurs et les professionnels de la vape.

Chez Hexovape, nous vous tiendrons informés de toutes les évolutions concernant cette législation et continuerons de vous proposer des solutions adaptées pour profiter de vos e-liquides préférés tout en respectant votre budget.